Direction de la Maison de la Mélanésie - Paul de Deckker
L'association de la Maison de la Mélanésie a un président : Paul de Deckker depuis la création de l'association en 2008 jusqu'à son décès en 2009 ; depuis : Jean-Yves Faberon.
Le Centre de recherches "Maison de la Mélanésie" dispose depuis son origine de deux co-directeurs : l'un, parfaitement anglophone, connaisseur de la Mélanésie anglophone (d'abord Paul de Deckker, puis Armand Hage) ; l'autre connaisseur de la Mélanésie francophone et notamment de la Nouvelle Calédonie (Jean-Yves Faberon).
En 2016, la Maison de la Mélanésie - Paul de Deckker se dote du présent site internet, dont l'administratrice est Florence Faberon.
- Président de l’association, co directeur : Jean-Yves Faberon
- Co directeur : Armand Hage
- Secrétaire général : Léon Wamytan
- Secrétaire adjoint : Frédéric Angleviel
- Trésorière : Ilaisaane Lauouvéa
Jean-Yves FABERON
Président de l’association
Co directeur de la Maison de la Mélanésie
- 1997 : L’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie (La Documentation française, 1997)
- 1998 : Les autochtones français : populations ? peuples ? (Droits et cultures n° 37, 1999)
- 1998 : Identité, nationalité et citoyenneté outre-mer (CHEAM – Documentation française 1999)
- 1999 : L’évolution du statut de département d’outre-mer (Presses universitaires d’Aix-Marseille, 1999)
- 1999 : La souveraineté partagée en Nouvelle-Calédonie et en droit comparé (La Documentation française, 2000)
- 2000 : La mer outre-mer (L’Harmattan, 2001)
- 2001 : La loi d’orientation pour l’outre-mer (Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2001)
- 2002 : L’État pluriculturel et les droits aux différences (Bruylant, 2003)
- 2003 : L’outre-mer français : la nouvelle donne institutionnelle (La Documentation française, 2004)
Les colloques de la Maison de la Mélanésie font tous l’objet d’une publication.
Citoyenneté et destin commun en Nouvelle-Calédonie, sous la direction de Jean-Yves Faberon, Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2013, 168 p. (avec une préface du directeur de l’Institut de droit d’outre-mer).
D’Algérie, L’Harmattan, 2019, 201 p.
- Droit de l’environnement et Nouvelle-Calédonie (Revue juridique de l’environnement n° hors série 1993)
- Le régime législatif de la Nouvelle-Calédonie (Dalloz, 1994)
- Le statut du territoire de Polynésie française (Economica, 1996)
- avec Paul de Deckker : Custom and the Law (Asia Pacific Press, 2001)
- avec François Garde : 101 mots pour comprendre les institutions de la Nouvelle-Calédonie (Éditions Ile de lumière, Nouméa, 2002)
- avec Jacques Ziller : Les outre-mers entre décentralisation, intégration européenne et mondialisation (n° 101 de la Revue française d’Administration publique)
- avec Paul de Deckker, Chantal Le Guillou et Luc Steinmetz : L’outre-mer français dans le Pacifique (Éditions Sceren – CDP, Nouméa, 2003)
- avec Peter Brown : 101 mots pour comprendre l’Australie (Éditions du Centre de documentation pédagogique de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, 2018)
- L’accord de Nouméa, la loi organique et autres documents juridiques et politiques de la Nouvelle-Calédonie (Éditions Ile de lumière, Nouméa, 2004)
Armand Hage
Armand Hage est né en 1944 à Beyrouth.
Il est professeur des universités honoraire en littératures et civilisations anglo-saxonnes. Ses domaines privilégiés sont la littérature et la civilisation américaines, la traduction et la phonétique anglaise, domaines où il a assuré des cours pendant de nombreuses années.
Agrégé d’Anglais, il est Docteur d’État en Anglais (littérature américaine). Sa thèse de doctorat d’État soutenue en 1994 devant l’Université de Nancy II portait sur “O. Henry, conteur et humoriste”. (O. Henry est un auteur américain qui a écrit à New York au cours de la première décennie du XXème siècle).
Il est également titulaire d’une licence ès sciences économiques et d’un DEUG de droit.
Il a exercé ses fonctions successivement aux lycées d’Orléans, de Nice, à l’Université de Marrakech puis à l’Université de la Nouvelle-Calédonie.
Armand Hage est l’auteur de nombreux ouvrages sur la civilisation américaine et sur le lexique français-anglais. Il a également publié de nombreux articles sur la civilisation et la littérature américaines. Un certain nombre de ses recherches portent sur les questions posées par le Pacifique américain, avec des articles notamment sur Guam et sur la Micronésie. Guam nous intéresse particulièrement car son statut rappelle celui de territoire/pays/collectivité d’outre-mer, au même titre que la Nouvelle-Calédonie.
- Le système judiciaire américain, Paris : Ellipses, 2000
- Le capitalisme américain, Paris : Ellipses, 2000
- Censure et liberté aux Etats-Unis, Paris : Ellipses, 2001
- Les élections présidentielles américaines, Paris : Ellipses, 2003
- Dictionnaire d’idiomatismes français-anglais, Paris : Ellipses, 2006
- Histoire des relations franco-américaines, Paris : Ellipses, 2010.
Léon Wamytan
Il fait ses études supérieures aux Universités de Paris XIII, Paris X et à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Là, dans le cadre du DEA d’anthropologie du président de Deckker, il soutient brillamment en 2002 un mémoire sur les tribus de Nouvelle Calédonie avec l'exemple des anciennes réductions de La Conception et de Saint Louis.
Il devient en 2013 le premier Docteur en droit public kanak en soutenant
devant l’université d’Auvergne une thèse remarquée (mention très honorable
et félicitations du jury) sur “Peuple kanak et droit français. Du droit de la colonisation au droit de la décolonisation, l’égalité en question”, publiée au Centre de documentation pédagogique de la Nouvelle-Calédonie. C’est chez ce même éditeur qu’il co dirige l’ouvrage collectif “101 mots pour comprendre la coutume kanak et ses institutions” (2016).
Il poursuit une carrière administrative qui le conduit du service des affaires coutumières jusqu’au poste de secrétaire général adjoint du gouvernement
de la Nouvelle-Calédonie qu’il occupe actuellement.
Frederic Angleviel
Calédonien né en 1961 à Nouméa, il fait ses études en histoire, géographie et anthropologie à Montpellier et à Bordeaux. Il a soutenu sa thèse d’histoire consacrée à Wallis et Futuna devant l’Université de Montpellier. Il a obtenu son Habilitation à diriger les recherches portant sur l’historiographie de la Nouvelle-Calédonie à l’ Université de Lille. Professeur à l’école normale de Nouméa, il devient en 1990 directeur du Centre de Recherche et de Documentation Pédagogique. Il est ensuite élu maître de conférences d’histoire (1993-2004) puis professeur des universités d’histoire (2004-2008).
Il a longtemps structuré sa recherche selon trois axes majeurs : contacts religieux ; questions identitaires ; sources historiques.
Aujourd’hui, il s’intéresse plus particulièrement à l’histoire des temps présents. Il est actuellement historien libéral et responsable de la rédaction des rapports pour la commission des sites et monuments de la province Sud de Nouvelle-Calédonie. Intéressé par les recherches dans le champ mémoriel, il développe actuellement plusieurs projets audiovisuels : documentaire sur l’histoire générale de la Nouvelle-Calédonie ou encore un bouquet de mémoires d’anciens de Farino.
Auteur de onze ouvrages dont une “Historiographie de la Nouvelle-Calédonie ou l’émergence tardive de deux écoles historiques antipodéennes” (Publibook, 2003), il a aussi coordonné quinze publications collectives dont “L'histoire de la Franconésie. Approches croisées” (Les Indes savantes, 2009) et “Wallis et Futuna. 3500 ans d'histoire” (GRHOC, 2014). Il dirige deux collections aux éditions L’Harmattan et est éditeur associatif au titre du Groupe de Recherche en Histoire Océanienne Contemporaine qu’il a créé en 1996. Il a dirigé la collection “101 mots pour comprendre...” dont les derniers volumes sont en ligne sur le présent site de la Maison de la Mélanésie. Il a créé avec Paul Fizin la collection « Paroles mélanésiennes » aux Éditions Édilivre.
Ilaisaane Lauouvéa
Ilaisaane LAUOUVEA est née en 1970 à Nouméa.
Elle commence ses études supérieures de droit à l’Université Française du Pacifique, Centre universitaire de Nouvelle-Calédonie, puis à l’Université Paris X où elle obtient une maitrise de Sciences Politiques. Elle poursuit ensuite une carrière politique en Nouvelle-Calédonie : élue au conseil municipal du Mont-Dore (2001-2007), à l’assemblée de la province Sud et au congrès de la Nouvelle-Calédonie (2009-2014), ancienne présidente de la commission permanente du congrès (2013-2014)
En 2016 et 2017, elle effectue un séjour de perfectionnement linguistique en anglais à Canberra en Australie ainsi que des études de troisième cycle en géopolitique internationale, et devient titulaire du Master of Public Policy in International Policy de l’Australian National University.
Fonctions actuelles et éventuellement précédentes :
Élue au conseil municipal du Mont-Dore (2001-2007), à l’assemblée de la province Sud et au congrès de la Nouvelle-Calédonie (2009-2014), ancienne présidente de la commission permanente du congrès (2013-2014)
Diplômes : En formation à l'Australian National University
Publications (les dernières) : Vivre sa foi dans la cité calédonienne au XXIème siècle, in Religion et société en Nouvelle-Calédonie et en Océanie , dir. Florence Faberon et Jean-Yves Faberon, Presses du Centre Michel de l’Hospital de l’Université d’Auvergne, 2013, p 361
Centres d’intérêt à la Maison de la Mélanésie :
Droit et institutions
Sciences politiques et sociales, politiques publiques, économie
Nouvelle-Calédonie
Pays de la Mélanésie autres que la Nouvelle-Calédonie:Vanuatu - Fidji
Relations internationales et régionales