Paul de Deckker

Paul De DeckkerPaul de Deckker, né en 1950 à Bruxelles, est mort à Paris en 2009. Il repose à Nouméa.

Professeur d’anthropologie culturelle et sociale, il a été le premier président de l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Cette université et la Nouvelle-Calédonie lui doivent son irremplaçable apport de visionnaire du « pari de l’intelligence » et du « destin commun ».
Il avait créé un centre de recherches intitulé « IMOA », Institut des mondes océaniens et austronésien, qui a laissé place en 2008 à la Maison de la Mélanésie, structure à laquelle il réfléchissait depuis longtemps. Au lendemain de son décès en 2009, il a été décidé de l’intituler « Maison de la Mélanésie – Paul de Deckker ».


INTERCESSEUR ET CONSTRUCTEUR
PAUL DE DECKKER (1950-2009)

Allocution d’Hamid Mokaddem aux obsèques de Paul de Deckker à la cathédrale Saint-Joseph de Nouméa le 18 juillet 2009

Thomas, Catherine et Francine m’ont confié une bien redoutable tâche qui m’angoisse et m’honore à la fois, parler de Paul de Deckker. Je me suis décidé à dire quelques mots en me situant au point de vue de la Nouvelle-Calédonie. Ce que Paul a fait et bien fait pour contribuer et oeuvrer pour la Nouvelle-Calédonie. Pour devenir lui-même une partie de la Nouvelle-Calédonie. On mesure le charisme d’une personne par le vide qu’elle laisse à son absence. On évalue l’intensité d’une vie par rapport à tous ces actes qui métamorphosent soi et les autres. Paul manquera aux proches comme à la Nouvelle-Calédonie. Permettez-moi de voir au moins deux vertus de Paul de Deckker ; il était un intercesseur, pour reprendre le mot du philosophe Gilles Deleuze, et un constructeur. Ces deux vertus se complétaient par une propriété, le charisme.

Qu’est-ce que c’est, un intercesseur ? Un homme-devenir qui médiatise des passerelles entre des contraires, qui trace des cheminements et des axes de recherches, qui compose des rapports en apparence incompatibles. Anthropologue, il brodait avec art la compréhension de l’autre. Dans ses cours de DEA, il construisit un concept singulier, celui « d’espaces mentaux ». Ces espaces où se rencontrent deux univers en apparence incompatibles, les administrations politiques d’Occident avec les sociétés et cultures océaniennes. Il tissait à travers ces espaces mentaux des ouvertures et des possibles : anthropologie littéraire, juridique, religieuse et surtout anthropologie des institutions politiques. Il recourait très souvent au concept de Georges Devereux – le fondateur de l’ethno-analyse – de contre-transfert et/ou de transfert. Comment devenir autre pour mieux comprendre l’autre sans perdre son devenir et son identité ? Ce risque que tout anthropologue digne de ce nom connaît pour l’avoir vécu et expérimenté, Paul le pratiquait jusque dans l’exercice diplomatique de conseiller du Prince dans la lignée du portrait en miroir qu’il peignit de main de maître du consul et ethnologue belge, Jacques Antoine Moerenhout (1797-1879). L’efficacité d’un intercesseur est d’agir afin d’apprivoiser les rapports aux autres pour que ces rapports ne soient plus des rapports d’adversité. En ce sens, il rejoignait les pratiques culturelles océaniennes, transmuer l’autre en même, et non devenir soi-même comme un autre, qui est une mimétique du faux-semblant : jouer à être ce qu’on n’est pas.

Intercesseur, Paul de Deckker était également constructeur. En ce sens, il vivait pleinement en accord avec la construction du destin commun. Il réconciliait les contraires et agissait pour et dans la constitution de l’espace politique. Il suffit de décliner de manière sérielle quelques actions, opérations et oeuvres collectives.

Je voudrais ici citer quelques contributions qui feront date et qui marqueront la construction de l’espace public de la Nouvelle-Calédonie. En poste au centre universitaire de Nouméa en 1992, à peine deux années plus tard, il organise et met en place à Nouméa un colloque remarquable et remarqué sur le peuplement du Pacifique et en Nouvelle-Calédonie. Il aurait très bien pu se contenter de ce colloque et calculer une carrière professionnelle ordinaire. À partir de la publication des actes du colloque, il persévère et combine d’autres travaux collectifs et donne l’occasion aux acteurs calédoniens de comprendre le segment historique de leur propre trajectoire. Chaque segment historique du peuplement du Pacifique et de la Nouvelle-Calédonie fait l’objet d’une investigation scientifique sous forme de thèse universitaire et permet aux acteurs calédoniens de se regarder à travers leur propre travail. La connaissance scientifique contribue à une meilleure connaissance de soi. Ce grand et excellent universitaire se met au service du public et offre la formidable possibilité aux historiens calédoniens de penser leur propre histoire et d’accéder au plus haut titre académique, la thèse de doctorat. La première thèse d’anthropologie du droit permet à M. Dany Dalmayrac de penser les complexités des accords de Matignon-Oudinot. Suivront plusieurs thèses, chefs d’oeuvre d’histoire, traçant et explorant ces espaces mentaux jusqu’ici effleurés : M. Ismet Kurtovitch sur la vie politique contemporaine, Madame Sylvette Boubin-Boyer écrivant sur le parallélisme des deux guerres en 1917, Madame Christiane Terrier sur la colonisation libre, M. Louis-José Barbançon sur la colonisation pénale, thèse commencée avec Paul de Deckker puis soutenue en France métropolitaine. Bien d’autres travaux et domaines furent investis par les acteurs calédoniens eux-mêmes. Comme la thèse soutenue et publiée par M. Philippe Palombo sur la présence japonaise en Nouvelle-Calédonie. Ces thèses dont le volume et l’érudition s’apparentent davantage à des thèses d’Etat contribuent à la connaissance scientifique de la Nouvelle-Calédonie. Par-delà l’espace universitaire, ces travaux agissent sur l’espace public en diffusant leur lumière sur les « zones d’ombres » de l’histoire.

Constructeur. Paul de Deckker non seulement était un des fondateurs de l’actuelle université de la Nouvelle-Calédonie mais créateur de revues et de collections où se rencontraient les intelligences les plus antinomiques. Par exemple, la Nouvelle Revue du Pacifique prit naissance grâce à ses vertus d’intercesseur. La revue est bilingue et rassemble les universitaires de la région Pacifique et au-delà. Il avait organisé un colloque international sur les identités du Pacifique où la Nouvelle-Calédonie accueillit au centre culturel Tjibaou les anthropologues à la pointe de la recherche scientifique en Océanie, Marshall Sahlins et Maurice Godelier. On peut lire les contributions publiées dans la revue notamment sur le paradoxe de l’anthropologue énoncé avec humour par Marshall Sahlins, la globalisation croit englober les Océaniens qui finissent par l’englober, j’engloutis qui m’engloutit. Dans le même numéro, on peut lire une excellente contribution d’Alban Bensa – pourtant en relation peu amicale – sur les leaders et les chefs kanak.

Autre exemple d’oeuvre au service du public : Paul de Deckker avait introduit Alain Christnacht dans l’espace mental de son séminaire de DEA. L’acteur politique professa des cours en juillet 2003 sur l’anthropologie de la négociation. Fidèle aux cours, je puis vous garantir que les auditeurs pouvaient jouir du privilège d’entendre une des plus fines analyses politiques de la France sur la genèse et mise en place de l’accord de Nouméa. Comment ne pas être sensible à la pierre de touche que Paul avait apportée à l’édifice de l’espace public en cours de construction ? Très grand connaisseur de l’espace océanien, il dirige un séminaire publié en 2006 sous forme de livre avec pour titre Figures de l’Etat dans le Pacifique.

Je voudrais décrire un autre aspect moins visible du constructeur. En 1997, lors d’un colloque organisé à Montpellier par notre ami commun Jean-Yves Faberon, L’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, il décrit de manière détaillée et minutieuse « les évolutions statutaires dans le Pacifique insulaire : la manière anglo-saxonne » et donne à voir en miroir les possibilités institutionnelles autres que les statuts souverainistes liés au carcan du modèle de la République. Je me demande si l’exercice de la démocratie consociative de l’actuel collégialité du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (où la majorité compose avec la minorité pour gouverner) ne doit pas quelque chose aux manières anglo-saxonnes expliquées par Paul de Deckker. Thierry Lataste, ancien haut-commissaire de la République, proche de la famille de Deckker, précisait que le colloque de 1997 avait eu pour conséquence de « rassembler les ingrédients de la pâte dans laquelle ont été façonnées les institutions de la Nouvelle-Calédonie d’aujourd’hui. »

Je voudrais terminer en évoquant maintenant une propriété conceptualisée par le grand sociologue allemand Max Weber, le charisme. Paul de Deckker avait une présence singulière. Il entretenait une forme de rapport à l’autre pour le moins paradoxale. Esthète et amoureux du goût des autres, notamment des peintures aborigènes, il arrivait à cultiver des relations aussi bien avec les puissants de ce monde qu’avec les humbles et les petits. Paul savait se faire apprécier des gens. Il aimait le monde au point d’être parfois mondain, au sens conféré par Pascal, et bien sûr décrit avec génie par Proust. Il séduisait moins pour courtiser les autres que se distancier par rapport à l’ordre du monde. Cette capacité à se distancier du monde sans le mépriser porte un nom, l’humour. Les Français de métropole ignorent tout de l’humour belge. Il est fondé sur des connaissances mondaines des rapports culturels et linguistiques compliqués frisant l’excès de politesse. J’ai vu Paul de Deckker à plusieurs occasions être très à cheval sur les rituels. Aimait-il les formes jusqu’à les exercer dans les rapports sociaux ou mondains ? Sans doute, sont-ce des vertus indispensables à l’art de la diplomatie ? Ces manières d’être en ont trompé plus d’un qui ne voyait qu’imposture ou forfaiture. Qui confondait mimétisme et faux-semblant avec feinte et compréhension de l’autre en devenant presque comme un autre. Il devait certainement rire de ces transferts.

Monsieur Paul de Deckker a marqué l’espace public de la Nouvelle-Calédonie. La Nouvelle-Calédonie et les territoires polynésiens voisins, Tahiti et Wallis et Futuna, lui doivent beaucoup. Il est heureux et logique que son corps repose et appartienne à la terre de Nouvelle-Calédonie, espace insulaire océanien.

Je voudrais dire à Catherine et à Thomas que vous avez eu la chance d’avoir un père exceptionnel qui conjuguait humilité et pragmatisme, bonhomie et grandeur. Un Monsieur que vous pouvez être fiers d’avoir eu comme père.
J’aimerais dire à Francine, sa fidèle compagne de route, que la voix de Paul nous parle encore ; la poursuite de son action repose désormais sur elle-même et avec celles et ceux qu’il a formés ou accompagnés en tant que professeur d’université.

Hamid Mokaddem
Post scriptum (janvier 2016)
Jean-Yves Faberon a demandé mon accord pour publier sur le site de la Maison de la Mélanésie – Paul de Deckker ce discours qui présente le travail de recherche universitaire de Paul de Deckker. Sans aucune réticence, j’ai accepté la généreuse invitation. Je n’ai absolument rien changé à ce texte. Je tiens cependant à évoquer après coup deux petits souvenirs. Paul m’avait offert un livre de Georges Balandier édité en 1997 intitulé Conjugaisons. Je me suis longtemps questionné sur l’énigme de ce don. J’avais oublié que ce titre rejoignait le champ de mes recherches en anthropologie politique, plus particulièrement du travail de thèse dont l’objet portait sur la conjugaison des deux principaux systèmes de pensée en Nouvelle-Calédonie. Les philosophes disent qu’il faut vivre sans remords. Il n’empêche que je regrette, certes je reconnais que c’est un sentiment égoïste, que Paul soit mort encore jeune et qu’il n’ait pu être membre du jury de ma thèse soutenue en 2010 à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris avec l’autorisation de l’École des hautes études en sciences sociales. Alban Bensa, directeur de thèse, était d’accord.

Curriculum vitae du Professeur Paul de Deckker

à la veille de son décès

Né le 15 mars 1950 à Bruxelles
Nationalité française
Marié, père de 2 enfants (1974 et 1976)
Langues parlées et écrites : française et anglaise
Professeur des universités (1ère cl.) en anthropologie culturelle, Nouméa
Ancien Président de l'Université de la Nouvelle-Calédonie (12 mai 2000-11 mai 2005)

TITRES UNIVERSITAIRES

  • Doctorat en Sciences Sociales (histoire), Université Libre de Bruxelles (1981-Grande Distinction)
    Jacques-Antoine Moerenhout (1797-1879) : ethnologue et consul (Polynésie et Californie)
  • Doctorat d'Ethnologie (3ème Cycle), Université Paris VII (1975-Mention Très Bien)
    Une civilisation interlacustre (Afrique des Grands Lacs – Rwanda)
  • Certificat de Sciences des Religions, Université Paris VII (1974)
  • Maîtrise ès Lettres (histoire), Université Paris VII (1974-Mention Très Bien)
  • Certificat d'Histoire de l'Art, Musée du Louvre, Paris (1973)
  • Maîtrise d'Ethnologie, Université Paris VII (1973-Mention Très Honorable)

BOURSES ET FONDATIONS INTERNATIONALES

  • Lauréat de la Fondation internationale du Rotary, Evanston, Illinois, bourse postdoctorale, Université d’Auckland (1976)
  • Boursier du Fonds National de la Recherche Scientifique de Belgique, Polynésie Française (1977)
  • Boursier Fulbright, University of California Los Angeles, Department of Anthropology (1978)
  • Boursier Fulbright, University of Hawaï at Manoa, East West Centre (1980)

FONCTIONS ACADÉMIQUES

Actuelles (2009) :
  • Professeur des universités (1ère cl.) en anthropologie culturelle, Nouméa (muté à ma demande de l’université de Bordeaux 2-Victor Segalen en janvier 1992)
  • Membre du Bureau académique exécutif du Centre d’Etudes et de Recherches Internationales et Stratégiques), Bruxelles, (depuis 1989).
  • Coordinateur du Réseau Cultures juridiques et gouvernance au sein de la thématique « Démocratie et Etat de Droit », Agence universitaire de la Francophonie (depuis 2005)
  • Professorial Fellow, The University of Fiji, CIRA, (depuis 2006).
  • Directeur de la Maison de la Mélanésie, Nouméa (depuis 2008)
Précédentes :
 
Nouméa, Nouvelle-Calédonie
  • 1992-2007 Responsable de la Formation doctorale : Sociétés et Cultures dans le Pacifique insulaire: dynamismes et mutations à l'Université de la Nouvelle-Calédonie
  • Responsable de l’Équipe d’Accueil de doctorants (E.A. 3328) Anthropologie : identités et oralité dans le Pacifique (1992-2007)
Bordeaux, France
  • 1988-1991 Professeur des Universités en Anthropologie sociale et culturelle, Université de Bordeaux 2 
    (élection par le CNU 20ème section à l’unanimité le 29 octobre 1988)
Tahiti, Polynésie Française
  • 1986-1988 Directeur de Recherche au CNRS (contractuel), pour oeuvrer à la création de l'Université Française du Pacifique, Tahiti
Paris, France
  • 1983-1986 Professeur associé d'histoire, Université Paris VII élection par le CNU 22ème section
  • 1983-1986 Chargé de cours, Institut des Langues Orientales, Paris
Auckland, Nouvelle-Zélande
  • 1977-1981, maître de conférences 1ère classe (Senior Lecturer) en sociologie, University of Auckland, promotion décidée par le conseil de l'Université
  • 1981-1983, maître de conférences 2ème classe (Lecturer in Sociology), University of Auckland
Libreville, Gabon
  • 1974-1975, Professeur de Sciences Sociales, Ecole de Santé Publique

RESPONSABILITÉS ADMINISTRATIVES ET ACADÉMIQUES ÉLECTIVES

Actuelles (2009) :
  • Membre coopté du conseil sur les sectes placé sous la présidence du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie depuis (2001)
  • Consultant, Festival International du Festival du Film Océanien (FIFO), Tahiti (depuis 2008)
  • Membre du Bureau international des conseillers du Journal of South Pacific Law, Port Vila, (depuis 2008)
Précédentes :
  • Conseiller scientifique de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF, ex-AUPELF), 2001-2006
  • 2002-2005 Membre coopté du Bureau des Recteurs et Présidents des Universités Asie-Pacifique de l'AUF,
  • 1999-2005 Membre de la Commission des Relations Extérieures de la Conférence des Présidents d'Université
  • 1998-2001 Gestion de la partition de l'Université Française du Pacifique en deux établissements autonomes, élaboration et mise en place des statuts et instances de l'Université de la Nouvelle-Calédonie
  • 1999-2000 Administrateur provisoire élu de l’Université de la Nouvelle-Calédonie
  • 1998-1999 Directeur élu du centre universitaire de Nouvelle-Calédonie, Université Française du Pacifique,
  • 1998-2002 Président élu de la Conférence des Organismes de Recherches et Universités du Sud Pacifique
  • 1994-1997 Conseiller scientifique auprès du Président de Radio France Outre-Mer (RFO), Paris, pour les programmations filmographiques sur le Pacifique
  • 1993-1998 Délégué de la Société des Océanistes (Paris) pour le Pacifique

RELATIONS INTERNATIONALES

  • depuis 1994 Membre du Comité national français du Pacific Economic Cooperation Council
  • 1996 contribution à la préparation de la signature par la France du Traité de Rarotonga à Suva
  • 1989-1991 Chargé de mission du Président de l'Université de Bordeaux 2 pour les Programmes avec l’Union européenne
  • 1986-1988 Chargé de mission du Secrétaire d’Etat chargé du Pacifique Sud (gouvernement de Jacques Chirac), affaires diplomatiques, culturelles et scientifique

ENSEIGNEMENTS UNIVERSITAIRES

Depuis février 1992 : Université Française du Pacifique, Nouméa et Papeete et depuis juin 1999, Université de la Nouvelle-Calédonie :
  • Organisations régionales et Institutions dans le Pacifique
  • Anthropologie et Civilisations du Pacifique insulaire
  • Introduction à la pensée ethnologique,
  • Séminaires de DEA Anthropologie et développement
  • Anthropologie de la Polynésie occidentale, (Licence reo ma'ohi,), Papeete

ACTIVITÉS DE RECHERCHE

Travaux portant à la fois sur l'outre-mer français du Pacifique et sur le Pacifique insulaire en général, initiés à l'université d'Auckland à partir de 1976.

Les ouvrages sont en caractères gras contrairement aux articles.

♦ ANTHROPOLOGIE ET HISTOIRE

Dans le domaine historique et anthropologique, analyse des antagonismes franco-britanniques latents dans la région Pacifique tant du point de vue diplomatique que politique ou religieux, à partir de la pénétration occidentale en passant par les prises de possession coloniale et jusqu'à nos jours :
  • On the Origin of the Concept of God the Father, an Anthropological View, Viewpoint, Auckland, 1976, pp. 55-59.
  • A Question of Cultural Domination, Monthly Review, Christchurch, sept. 1979, pp. 11-13. ed., The Agressions of the French in Tahiti and Other Islands in the Pacific, by George Pritchard, Auckland-Oxford University Press, 1983, 253 p.
  • "Discordia Consularis, l'Affaire Pritchard vue de l'intérieur", Journal de la Société des Océanistes, Paris, 78, Tome XL, 1984 (1985), pp. 35-44.
  • "Le Pacifique comme espace régional autonome, Australie, Nouvelle-Zélande, Etats Insulaires", Bulletin de la Société des Etudes Océaniennes, Papeete, n°236, Tome XX, n°1, 1986, pp. 11-46.
  • "Ethnologie-Anthropologie sociale et culturelle", pp. 391-395, "Histoire du Pacifique depuis sa découverte par les Européens" (avec Ch. Huetz de Lemps) pp. 403-406 et "Relations internationales, Science politique et géo-stratégie du Pacifique Sud", p. 419 in François & Jean-Pierre Doumenge (ed.), Le Pacifique, l'Océan, ses rivages et ses îles, Bordeaux, Collection Iles et Archipels n° 14, 1992, 509 p.
  • A French Naturalist among the Maori : René Primevère Lesson, The French and the Maori (ed. John Dunmore) Palmerston North, Heritage Press, 1992, pp. 26-38.
  • Tahiti à l'arrivée des Occidentaux, in Évangile et mision en Polynésie 1797-1997, Actes du colloque international, Papeete, 1997, pp. 7-9.
  • Jacques-Antoine Moerenhout (1797-1879), ethnologue et consul, Papeete, Au Vent des Iles, 1997, 406 p.
  • (coll.), L'outre-mer français dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna), Préface de Brigitte Girardin, Paris-Nouméa, 2003, L'Harmattan, 282 p.
  • & Jean-Marc Regnault, "La question nucléaire dans le Pacifique Sud : travaillisme, syndicalisme et Eglises océaniennes dans les relations internationales", in Revue d'histoire diplomatique, Paris, Editions a. Pedone,, 2003, n° 1, pp. 65-81.
  • (et F. Angleviel, éd.) Anthropologie, histoire, archéologie, La Nouvelle Revue du Pacifique, Canberra, 2006, ANU, 274 p.

♦ DÉCOLONISATION ET INDÉPENDANCE

Processus de décolonisation dans la région Pacifique en comparant tout d'abord les modèles coloniaux imposés aux populations insulaires par les puissances tutélaires et, ensuite, analyse des conditions dans lesquelles s'est effectué leur émancipation. Analyse de l'émergence des micro-Etats et des mécanismes de fonctionnement de leur appareil d'Etat depuis leur accession à l'indépendance constitutionnelle, s'efforçant d'ouvrir un champ d'analyse en anthropologie politique, mêlant culture et géopolitique :
  • Indépendances et Dépendances dans le Pacifique Insulaire, Vingtième Siècle, Revue d'Histoire, Paris, n°6, 1985, pp. 23-37.
    Repris en partie sous le titre "Portrait d'une région", le Pacifique : Problèmes politiques et sociaux, La Documentation Française, Paris, n°545, octobre 1986, pp. 5-7.
  • (coll. avec Pierre Lagayette), Etats et Pouvoirs dans les Territoires Français du Pacifique, Paris, L'Harmattan, 1987, 184 p.
  • Etats et Pouvoirs dans les Territoires Français du Pacifique : schémas d'évolution. Cultures et Développement, Vol. XVI-2 (1985), Louvain la Neuve. pp. 371-376.
  • Statuts constitutionnels insulaires et espace autonome dans le Pacifique, Iles Tropicales: Insularité, Insularisme, C.R.E.T., Collection Iles et Archipels, n°8, Bordeaux, 1987, pp. 469-483.
  • (coll. avec Pierre-Yves Toullelan), La France et le Pacifique, Paris, Société française d'Histoire d'Outre-Mer et L'Harmattan, 1990, 364 p.
  • Fidji : de son importance géo-politique, Bulletin de l'Association des Historiens et Géographes de Polynésie Française, Papeete, CTRDP, n° 1, Juin 1992, pp. 73-88.
  • (avec Joël Bonnemaison,) "State Needs and Stateless Societies in the Pacific Islands", in R. Newels (ed.) Development and Planning in Small Island Nations of the Pacific, Nagoya, United Nations Centre for Regional Development (Japon), 1993, pp.18-26.
  • (coll. avec Jean-Yves Faberon), Evolution du droit et coutume autochtone dans les Etats et Territoires du Pacifique, Paris, L'Harmattan, 1995, 356 p. traduit et publié à Asia Pacific Press, de l'université nationale d'Australie sous le titre Custom and the Law, 2001, 186 p.).
  • Decolonization Processes in the South Pacific Islands : a Comparative Analysis between Metropolitan Powers, Victoria University of Wellington Law Review, Special Issue - Comparative Law, Vol. 26, n° 2, 1996, pp. 355-371.
  • Les évolutions statutaires dans le Pacifique Sud : la manière anglo-saxonne in L'évolution statutaire de la Nouvelle-Calédonie, Paris, La documentation française, 1997, pp. 82-99.
  • L'arc mélanésien, l'état des Etats, in Géoéconomie : les grands enjeux stratégiques du Pacifique, Paris, Institut Choiseul, n° 27, 2003, pp. 45-62
  • Le secrétariat d'Etat au Pacifique Sud : politique du développement ou développement du politique in Jean-Marc Regnault (éd.), François Mitterrand et les territoires français du Pacifique (1981-1988), Paris, Les Indes savantes, 2003, 584 p., pp. 493-506.
  • La Polynésie française au carrefour de son destin, in L’ancre d’or-Bazeilles. La revue des troupesde Marines, Paris, 2ème semestre 2005, pp. 24-26.
  • Pour une géopolitique de l’arc mélanésien, Revue juridique, politique et économique de Nouvlle-Calédonie, Nouméa, 2005, n° 5, pp. 2-9.
  • Dépendances et indépendances dans le Pacifique insulaire, Bulletin de l’Association des Historiens et des Géographes de Polynésie Française, Papeete, 2007, pp. 111-117.
  • Development and Self-Determination in New Caledonia, in A. Brown (ed.), Security and Development in the Pacific Islands: Social Resilience in Emerging States, Lynne Rienner Publishers, Boulder, London, 2007, 347 p., pp. 111-125.

♦ IDENTITÉS

Questions relatives à l'identité ou aux identités et à ce qui les façonne dans plusieurs ouvrages collectifs ou en collaboration.
 
  • Mutations et Développement : Wallis et Tahiti, Civilisations, Bruxelles, Vol. XXIX, 1979, n° 3/4, pp. 312-321.
  • Ook in the Stille Oceaan moet België zijn kansen aangrijpen, Mededelingen van het Verbond van Belgische Ondernemingen, 1983, n° 13, pp. 1123-1132
  • (avec Bernadette Papilio), La Nouvelle-Calédonie pluri-ethnique et inégalitaire, Projet, Centre de Recherche et d'Action Sociale, Paris, n°192, 1985, pp. 96-100.
  • La Nouvelle-Zélande : Une société pluri-ethnique réussie ? Où en est la Nouvelle-Zélande? Paris, L'Harmattan, 1986, pp. 47-68.
  • (Coll.), Le peuplement du Pacifique et de la Nouvelle-Calédonie au XIXè siècle, Paris, L'Harmattan, 1994, 431 p.
  • Colons, Condamnés, Convicts, Coolies, Chan Dang... dans le Pacifique et en Nouvelle-Calédonie (1788-1914) : pour une introduction générale (Introduction à l'ouvrage Le peuplement du Pacifique et de la Nouvelle-Calédonie au XIXè siècle), Paris, L'Harmattan, 1994, pp. 11-26.
  • in Jean-Yves Faberon (sous la direction de), "Organisation de la Cité et relations avec la France dans l'espace mental polynésien" Dix années de statut d'autonomie interne en Polynésie, Paris, Economica, 1995, pp. 46-57.
  • (avec Laurence Kuntz), La bataille de la coutume et ses enjeux pour le Pacifique Sud, Paris, 1998, L'Harmattan (Mondes océaniens), 236 p. (deuxième édition en 1998, troisième en 2002, quatrième en 2004 et cinquième en 2005)
  • (avec Darrell Tryon), Identités en mutation dans le Pacifique à l'aube du troisième millénaire (Hommages à Joël Bonnemaison), 1998, Bordeaux, CRET, Collection îles et archipels, n° 26, 190 p.
  • La coutume : vecteur d'idéologie de l'État océanien in Le voyage inachevé... à Joël Bonnemaison, textes réunis et présentés par D. Guillaud, M. Seysset & A. Walter, Paris, ORSTOM éditions & Prodig, 1998, 776 p, pp. 365-370.
  • Uvea-Wallis : une identité mouvementée in Identités en mutation dans le Pacifique à l'aube du troisième millénaire, Bordeaux, CRET, 1998, pp. 46-56.
  • (avec Jean-Yves Faberon), coll., L'état pluriculturel et les droits aux différences, Bruxelles, 2003, Bruylant, 536 p.
  • Uvea-Wallis. Tradition vs Modernity. A Community Torn Apart. The New Pacific Review, n°3, Canberra, 2006, ANU, pp. 41-54.
  • (avec Ghislain Otis & Abdoullah Cisse), “perspectives d’avenir : cultures juridiques et gouvernance” in Existe-t-il une culture juridique francophones ? (dir. Henry Roussillon), Presses de l’université des sciences sociales de Toulouse, 2007, pp.303-307.
  • Le multiculturalisme dans le Pacifique, L’Observateur des Nations Unies, Revue française de l’Associaton pour les Nations Unies, Aix-en-Provence, 2007- 2, vol. 23, pp. 267-289.
 

♦ TEMPS PERÇU, TEMPS VÉCU

Dans un domaine plus historique, analyse de la perception du temps conduisant à plusieurs articles de réflexions théoriques ou de constats factuels dont certains ont été traduits et publiés en Australie ou aux Etats-Unis
 
  • (avec Juliette Ban), "A la recherche du temps perdu polynésien", Journal de la Société des Océanistes, (Mélanges Patrick O'Reilly), Paris, 74-75, Tome XXXIX, 1983, (1984), pp.109-114.
  • La Polynésie s'ouvre au monde. Encyclopédie de la Polynésie, Papeete, 1987, Vol.6
    - Chapitre 1 : l'approche européenne 1595-1767, pp. 18-24.
    - Chapitre 2 : les îles de la société 1767-1797, pp. 25-40.
    - Chapitre 8 : crises religieuses et politiques, 1827-1842, pp. 132-137.
  • Histoire de l'Océanie, Encyclopédie Larousse en 4 volumes, Paris, Larousse, 1990, pp. 300-301 (double pleine page)
  • Au sujet de la perception de la France dans le Pacifique : pour une contribution à l'histoire de temps mal conjugués, Paris, in Revue Française d'Histoire d'Outre-Mer, 1990, LXXVI, n° 284-285, pp. 545-571.
  • bis The Perception of France in the Pacific, (ed. Robert Aldrich), in Oceania, France and Australia : Past and Present, Sydney, The University of Sydney Press, 1992, pp. 167-189.
  • Une île où l'amour n'est que jeux et enjeux, Cahiers Ethnologiques : Histoires et Cultures, Nouvelle série n°15, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux II, 1993, pp. 49-60.
  • ( ed. R. Kiste, K. Howe & B. Lal), "France ", Tides of History, The Pacific Islands in the Twentieth Century, Sydney and Honolulu, Allen & Unwin and University of Hawaii Press, 1994, pp. 258-279.
  • La France et ses Territoires d'Outre-Mer dans le Pacifique. France jacobine ? France girondine ? in (ed. J. Fornasiero) Culture and Ideology in Modern France, Adelaide, The University Press of Adelaide, 1994, pp. 7-16.
  • La France dans le Pacifique, LIMES, Revue Française de géopolitique, « l’Australie, l’Occident des Antipodes », n° 5, 2000, Paris, éd. Golias, pp. 126-135. Traduit dans la version italienne de la Revue « Se l’Oceania ha nostalgia del colonialismo » 4. 2000, Roma, pp. 195-204.
  • Le Pacifique : à la recherche du développement dans un espace émietté, Revue française d'administration publique (ENA), n° 101, 2002, pp. 157-168.
  • La France dans le Pacifique. Administration coloniale et politique, in Historiens et géographes Océanie : pour une géohistoire, Paris, n° 386, 2004, pp. 147-154.
  • New Caledonia : Yesterday, Today, Tomorrow, 39th Foreign Policy School, Otago University, Dunedin, 2004, 11 p. (Website).
  • (sous la dir. de), Figures de l’Etat dans le Pacifique Sud, Paris, 2006, L’Harmattan, 324 p.

♦ ANTHROPOLOGIE DE L'ART

  • (avec Francine de Deckker), Ta'aroa, l'Univers polynésien, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1982, 212 p. (existe aussi en version néerlandaise)
  • Artistes et artisans en Océanie in l'État du Monde en 1492 : les arts et les savoirs, Paris, La Découverte, 1992, pp. 434-437.
  • A propos des Immémoriaux in Cahiers Ethnologiques, Victor Segalen, n° 12 spécial -1990 (nouvelle série), 18ème année, Presses Universitaires de Bordeaux, Bordeaux, pp. 31-38

♦ ENSEIGNEMENT, RECHERCHE ET UNIVERSITÉS

  • (avec Jacques-Denis Drollet), The French University of the Pacific, Pacific Universities. Achievements, Problems and Prospects (ed. by Ron Crocombe), Suva, The University of the South Pacific, 1988, pp. 198-202.
  • Les recherches en sciences humaines et sociales dans le Pacifique : bilan et perspectives, Actes des Assises de la Recherche française dans le Pacifique, Nouméa, 2004, pp 178-185.
  • L’enseignement supérieur et le développement durable dans le Pacifique, Conférence plénière de la 14ème assemblée générale de l’Agence Universitaire de la Francophonie, Phnom Penh, mai 2005, Montréal, pp. 12-17.

NB : publication posthume

Paul de Deckker : traduction en français du journal de William Bligh : La Bounty : Voyage à la mer du sud (1787-1789), L’Harmattan, 2015, 308 p.


CONFÉRENCIER INVITÉ


  • Second Academic Summit of Pacific Universities, University of the Ryukyus, Okinawa, juillet 2001.
  • Jeanne d’Arc, Ecole d’application des officiers de la marine nationale, escale de Nouméa, Le peuplement du Pacifique Sud-Ouest, février 2001.
  • The Auckland University Foundation’s Visitor for the Year 2000, September 2000 La société mélanésienne et la justice, la coutume et la justice, 28è Conférence des Chefs de Police du Pacifique Sud, Nouméa, Communauté du Pacifique, août 1999.
  • Intellectual Exchange Workshop of the Pacific Islands (Pacific Islands Academic Summit), Okinawa, University of the Ryukyus, juillet 2000.
  • Australian College of Defence and Strategic Studies, Nouméa, South Pacific Community, Septembre 1997.
  • Club 89, Papeete, 1996 ,Une perception géopolitique du Pacifique insulaire La France du Pacifique : Bilan et perspectives,
  • Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Antenne de Polynésie Française, Décembre 1992.
  • Pacific Islands Development Programme, Honolulu, 1988, Development from Below.
Plusieurs conférences annuelles dans le cadre de la maîtrise de Relations internationales délivrées par le CERIS (ULB), sur le Pacifique insulaire et l'Australasie (depuis 1992)
  • Anthropology Seminars, Auckland University, Claude Lévi-Strauss, 1981.
  • UCLA, Dept of Social Anthropology, 1977, The New French Anthropology

COLLOQUES et CONFÉRENCES


Participation à plus de trente colloques internationaux et organisation d’une dizaine, la quasi-totalité des contributions ont été publiées.

Adélaïde (ANZAAS-1978), Honolulu (1979), Auckland (1980), Paris (1984 et 1986), Canberra (1987 et 1991), Hobart (1988), Maurice (1989), Cotonou (1989), Nuku'alofa (1990), Bordeaux (1991), Paris (1992), Adélaïde (Rudé Seminar - 1992), Nouméa (1993), Nouméa (1994), Papeete (1995), Montréal (1995), Québec (1995), Montpellier (1997), Papeete (1997), Paris (1997), Nouméa (1999), Okinawa (2000), Wellington, Auckland (2000), Montréal (2001), Okinawa (2000-2001), Nouméa (2002), Phnom Penh, Vientiane, Hanoï, Saigon (2002-2004), Dunedin (2004), Nouméa (2004), Phnom Penh (2005), Tanararive (2005), Bucarest et Cluj (2006), Dakar (2007), Canberra (2007).

MISSIONS DE RECHERCHE


Polynésie Française (1977); Nouvelle-Calédonie, Wallis & Futuna (1978, 1979, 1981, 2006); Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Bretagne, Nouvelle-Irlande, Bougainville et Salomon (1980); Tonga (1989), Hawai'i (1992), Nouvelle-Zélande (1994), Vanuatu (1995-1998), Australie (1998, 1999).

MISSIONS SCIENTIFIQUES ET DIPLOMATIQUES


Nauru, Kiribati, Tuvalu, Hawai'i, Tonga, Samoa américain, Samoa occidentales, Iles Cook, Niue, Wallis et Futuna, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Salomon, Nouvelle-Zélande et Australie (de 1986 à 1988) ; Fidji, Mariannes du Nord, Marshall (1996), Canberra (1997-2000-2003), Port-Vila et Santo (2003).

  • Délégué du Gouvernement de la Polynésie Française auprès de l'East West Centre de Hawai'i et Membre des fonctionnaires auprès du Conseil permanent du Programme des îles du Pacifique (PIDP) de Hawai'i (1986-1988).
  • Représentant du Gouvernement du Territoire de la Polynésie Française auprès de la Communauté Economique Européenne (1991-1992)
  • Nouvelle-Zélande, Australie, Fidji, Vanuatu (1993-1995) principalement pour développer les échanges interuniversitaires avec l'Université Française du Pacifique.
  • Signataire des conventions d’échanges entre l’Université Nationale d’Australie de Canberra et l’Université Française du Pacifique (1998)
  • Conseiller à la Signature des protocoles annexes du Traité de Rarotonga par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, Suva, septembre 1996.
  • Chef de la Délégation de la Polynésie Française à la Conférence de la Commission du Pacifique Sud à Majuro, Commonwealth des Marianes du Nord, Décembre 1996.
  • Représentant du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie au Dialogue Japon-Pays du Forum du Pacifique Sud, Okinawa, The University of the Ryukyus, échanges universitaires, juillet 2000.
  • Foreign Policy School, 39th Annual Session, Dunedin, 2004 : Regionalism and the Pacific : New Caledonia Yesterday, Today, Tomorrow.

DISTINCTIONS


  • Prix du Roi Baudouin de Belgique pour les études secondaires (1969).
  • Officier des Palmes académiques.
  • Fulbright Scholar (UCLA 1977), (Hawaï 1980); Queen Elizabeth Literary Funds Award (1983),
  • Distinguished Guest of the Foundation of the University of Auckland (2000).
  • Docteur honoris causa, The University of the Ryukyus, Okinawa, 2007.
  • Visiting Senior Fellow, Division of Pacific and Asian History, Research School of Pacific and Asian Studies, Australian National University, décembre 2007